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Le 19 mars aura lieu à Paris une marche pour la justice et la dignité, allons-y ensemble.
Le texte d'appel est en dessous. Cette marche est appelée par les familles de victimes et les organisations qui les soutiennent.
Retrouvons nous à 9h au parking des Quinconces pour voyager ensemble. Nous proposerons à celleux qui le souhaiteront un itinéraire avec possibilité de finir en métro.
Vous pouvez signaler par commentaire sous l'événement demosphere https://sarthe.demosphere.eu/rv/1395 ou à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. ou par texto au 06 70 74 68 54 votre présence.
Du genre : prénom, nombre de passager-gères ou nombre de places proposées. Juste pour vérifier qu'il n'y aura pas 500 personnes à transporter dans 2 voitures.
*Texte d'appel*
Un par mois. C'est, en moyenne, le nombre de pères, de frères, de fils que nous perdons à cause de la brutalité des forces de l'ordre. Une brutalité qui prend plusieurs formes : des techniques de pliage qui conduisent à l'asphyxie des victimes aux coups de poings, de balles ou de Taser qui, dans les pires des cas, s'avèrent mortels. Régulièrement depuis plus de 40 ans, les nôtres sont ainsi tués par l'État Français, aux mains de ceux que l'on appelle ironiquement les "gardiens de la paix". Régulièrement depuis plus de 40 ans, c'est l'impunité la plus abjecte et les campagnes de criminalisation qui répondent aux mobilisations de celles et ceux qui réclament vérité et justice pour leurs morts. L'acharnement policier, judiciaire et politique contre la famille Traoré, à qui nous exprimons toute notre solidarité, en est la preuve. À chaque fois, c'est la même histoire. La répression qui nous vise, nous familles de victimes, s'est accentuée sous le régime de l'état d'urgence.
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Aux origines du syndicalisme manceau, des anarcho-syndicalistes :
hommage à Séraphine PAJAUD, une militante anarchiste et syndicale de la fin du XIXème siècle
Le syndicalisme manceau nait, comme dans beaucoup de villes ouvrières françaises, à la fin du XIXème siècle. La CGT se créé officiellement en 1895 alors qu’une bourse du travail existait déjà localement. Entre 1895 et 1906, pendant 10 ans, la CGT mancelle va se constituer peu à peu, ce lui permettra d’envoyer un délégué signataire de la charte élaborée pendant le congrès d’Amiens, en la personne de Narcisse Richer. C’est dans cette période de constitution que les militant-e-s anarchistes locaux vont fortement intervenir et investir le champ syndical. Parmi eux-elles, une femme d’exception : Séraphine Pajaud. En ce 8 mars, à l’heure où bon nombre de syndicats oublient de considérer et de combattre réellement l’infériorisation des femmes dans le monde du travail, ainsi que leur prise en charge disproportionnée des tâches domestiques utiles à la reproduction des forces de travail, voici un court rappel et un hommage pour son parcours et son rôle.
Séraphine Pajaud arrive au Mans en décembre 1892 à l’âge de 34 ans en provenance de Londres, c'est-à-dire bien avant l’amnistie de 1895 pour les anarchistes. Que faisait elle à Londres ? Beaucoup d’anarchistes françai-se-s s’étaient exilé-e-s en Angleterre entre 1880 et le début des années 1890 afin d’échapper à la répression et d’obtenir un droit d’asile. Cette émigration atteindra son niveau le plus important en 1893-1894 au moment de la vague d’attentats anarchistes. L’essentiel de la propagande écrite en langue française provient alors de Londres (où les textes sont rédigés puis imprimés) pour être ensuite diffusée illégalement sur le territoire national. A noter aussi les activités illégales de cambriolages politiques préparés à partir de Londres pour financer la propagande. C’est dans ce contexte particulièrement dangereux que S. Pajaud décide de rentrer en France, probablement dans un but militant de propagandiste dans les milieux d’ouvrier-e-s, faute de pouvoir opérer ouvertement dans des conférences publiques. Rappelons que la troisième loi scélérate, votée le 28 juillet 1894 est probablement la plus hostile pour les anarchistes car elle les vise directement en les nommant et en leur interdisant tout type de propagande. Ce contexte coercitif pose question sur les intentions véritables de militant-e-s qui ont choisi la tactique syndicale : s’agissait-il uniquement d’utiliser opportunément le syndicat comme lieu de propagande caché faute de mieux plutôt que de le considérer avec les syndicalistes révolutionnaires comme un outil de lutte et d’organisation pour la société future ? Le parcours de S. Pajaud pourrait le laisser penser mais elle subît aussi la vindicte patronale, ce qui a pu la dissuader de poursuivre dans la voie syndicale.
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Alternative Libertaire 72 et les syndicats de la Confédération Nationale du Travail 72 organisent un nouvel évènement au Mans dans le cadre du centenaire de la révolution russe d'octobre 1917, avec le concours et la participation de la fédération Anarchiste et de Radio Libertaire.
Samedi 25 février
à partir de 18h30
Conférence-débat avec :
Alexandre Skirda (Historien spécialiste du mouvement révolutionnaire russe, essayiste et traducteur)
René Berthier (Militant syndicaliste, essayiste)
projection du film-entretien Écoutez Marcel Body de Bernard Baissat et Alexandre Skirda
« Les premiers soviets apparus en 1905 semblaient confirmer le modèle d’organisation préconisé par Bakounine. De nombreux militants tentaient d’adapter à la Russie le modèle de la CGT française d’alors (notamment Maria Korn, Georgi Gogeliia-Orgeiani, Daniil Novomirski [de son vrai nom Iakov Kirillovski]). Ces militants avaient cependant conscience que leur propagande « n’était pas adaptée aux conditions spécifiquement russes ». Selon Novomirski, un militant d’Odessa, dans le Sud, les syndicats devaient assurer la poursuite de la lutte économique quotidienne en même temps qu’ils préparaient la classe ouvrière à la révolution, après quoi ils deviendraient « les cellules de la future société de travailleurs » (Novomirski). En attendant, la minorité agissante dans les syndicats, dont la fonction était de servir de « pionniers » dans la lutte révolutionnaire, devait empêcher les syndicats de devenir les instruments des partis politiques. Les ouvriers anarchistes pensaient qu’il fallait créer dans les syndicats des cellules chargées de combattre l’« opportunisme » socialiste. »
Extrait de Octobre 1917, le Thermidor de la révolution russe, René Berthier, Editions CNT–Région parisienne. 2003.
Maison des associations et des syndicats 4 rue d'Arcole LE MANS , petite rotonde face au palais des congrès
Tram 1 , station Leclerc-Fleurus, bus 17, arrêt Palais des congrès, bus 4, arrêt Médiathèque.
Entrée libre,
Contact : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
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Ce samedi 18 février au Mans, il y a eu deux rassemblements contre les violences policières et en solidarité avec Théo, violé par un policier à l'aide de sa matraque. Petite explication sur une division locale.
Le premier à 15h place Washington (à quelques encablures du commissariat central du Mans , rue Coëffort) était appelé par un groupe de personnes qui s'était réuni lundi soir, groupe affinitaire à tendance libertaire, et convaincu que c'est le système de répression entier qui est à revoir et que la police est raciste, stucturellement. "Pas de justice, pas de paix" disait la banderole. Pour ces personnes, la police est l'outil du système capitaliste et patriarcal et les exactions ne sont pas le fait de brebis galeuses mais la violence est bien un outil de répression, des jeunes hommes pauvre et/ou pas blancs. Une bonne cinquantaine de personnes a répondu à l'appel. La presse locale a présenté ce rassemblement comme "apolitique" (contre l'opportunisme électoral) et fortement observé par la police.
Le deuxième, appelé après le précédent, a eu lieu à 14h30 devant la Préfecture. Appelé par la FSU, la CGT et la LDH essentiellement, il réclamait la fin des actes racistes d'une police qu'il faut réconcilier avec la population. Les structures appelantes n'ont pas voulu rejoindre le premier rassemblement pour différentes raisons : on ne savait pas qui appelait (être des gens, ça suffit pas, faut une organisation dûment déclarée), elles avaient peur que les participant-es attaquent le commissariat..... et il y avait écrit "police raciste" sur le court texte d'appel.
On pourrait faire remarquer que lorsque des appels à manifestation mous et ne disant jamais vraiment de mal du pouvoir sont diffusés au Mans, les jeunes et les libertaires s'y joignent en général, sur leurs mots d'ordre, avec leurs slogans. Mais avec le souci de regrouper au moins au même endroit les forces protestataires.
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Violences policières, contrôles au faciès, police raciste...
Aulnay n'est pas un cas isolé !
Au moins un mort
par mois assassiné par la police et combien de personnes harcelées, mutilées et violentées chaque jour ?
Rassemblement en solidarité avec toutes les victimes des violences policières.
Samedi 18 février
15h Place Washington Le Mans.
* Pendant le rassemblement de ce samedi 18 février un tract pour l'appel de la marche national le 19 mars sera diffusé.
* Suite à ce rassemblement proposition de réunion/concertation spontanée afin de préparer une autre action et/ou réunion.
* L'idée de création d'un collectif contre les violences policières a été émise, cela sera rediscuté et défini à la fin du rassemblement.
Un article sur les violences sexuelles perpétrées par la police
http://www.bastamag.net/Les-violences-et-sevices-sexuels-perpetres-par-des-policiers-en-France-une
Un "inventaire" des assassinés depuis 2005 :
http://atouteslesvictimes.samizdat.net/?page_id=692
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