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Alternative Libertaire et les syndicats la CNT-f 72 (Confédération Nationale du Travail) proposent un évènement autours de la révolution espagnole, avec le concours de la CGT espagnole qui met à disposition une exposition itinérante.
Juillet 1936, il y a 80 ans, un coup d'état militaire vise à renverser le gouvernement de front populaire élu en janvier. Le climat social est tendu et le gouvernement prétend avoir la situation en main, en dépit des avertissements de la la Confederación Nacional del Trabajo, puissante organisation anarcho-syndicaliste. Les putschistes s'emparent en quelques heures de la moitié de l'Espagne.
Mais dans l'autre, à Barcelone, à Madrid, à Valence, etc., ce sont majoritairement les anarcho syndicalistes armé-es, suivi-es par des ouvriers et ouvrières socialistes, des militant-es de gauche et parfois des groupes de la police qui réussissent à mettre en déroute les militaires factieux. Des centaines de milliers de femmes et d'hommes de la classe ouvrière des villes et des campagnes, au-delà de leurs étiquettes politiques, prennent en main la société et forment des milices. Une vie nouvelle semble commencer.
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Samedi 17 Septembre
Exposition à partir de 11h
Rencontre débat à partir de 15h
avec Frank Mintz, historien et militant syndical
et Jérémie Berthuin, militant syndical,
Salle du jardin des plantes,
19 rue de l'Eventail au Mans - Bus ligne 9
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Colonia, un univers concentrationnaire décris sur fond de révolution chilienne
Voici un film qui se présente comme un film politique qui dénonce la loi du silence dont a pu bénéficier un ancien nazi au service du régime militaire du dictateur fasciste Pinochet. Prenant prétexte d’une séparation forcée d’un jeune couple d’américain présent à Santiago au moment du coup d’état de l’armée contre le président socialiste Allende et surtout contre l’effervescence révolutionnaire du pays, nous nous trouvons plongé par le biais du regard de l’héroïne dans un enfer sectaire vécu de l’intérieur.
L’intérêt principal du film est le sentiment d’effroi et de dégout qui se dégage dans certains passages bien précis : le cinéaste a soigné et réussi à rendre compte de la dureté glaciale et implacable qui broie les individus dans ces univers concentrationnaires. Plusieurs scènes émergent : la rafle et la sélection des contestataires à éliminer dans la stade national, une scène horrible où la peur est omniprésente, puis la découverte progressive des règles de vie collective basée sur la négation de toute velléité personnelle dans la Colonia dignidad. Le personnage de Paul Schäfer, l’infâme gourou des lieux, est magnifiquement incarné également. Son charisme et sa perversion, sa misogynie aussi, sont parfois hallucinées. Du calme apparent aux ordres donnés, il ne fait rien, à part s’intéresser aux enfants. Tout son pouvoir réside dans la parole. Le calme du tueur évoque une figure comme celle de Javier Bardem dans le film des frères Cohen, No Country for old Men, l’ultra violence en moins. La banalité du mal est ici expliquée par Schäfer : pas besoin de torturer les corps, il suffit de briser la volonté. Instituer un ordre et une discipline de fer et habituer à s’y conformer, le nazisme est ici un système de gestion. Seules les femmes y sont battues à mort, expiant le mal dont la communauté serait atteinte.
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Lors de la dernière journée de manifestation contre le loi travail, qui a réunit environ 4000 personnes au Mans le jeudi 26 mai, les syndicats de la CNT 72 ont collecté 629 € en pleine rue et ont versé 700 € à l’union locale CGT de Saint Nazaire en soutien aux grévistes de la raffinerie de Donges. L’union départementale CGT de la Sarthe a été prévenu en début de manifestation de cette initiative et, sans pour autant la soutenir, n’a pas marqué d’opposition. Le chèque a été signé et mis sous plis devant des responsables syndicaux CGT de l’usine FPEE (fabrication industrielle d’huisseries PVC et alu) et de l’inspection du travail ainsi qu’un camarade de SUD21 présent ce jour là au Mans.
Cette action n’a pas été relayé par les autres syndicats pour plusieurs raisons. Tantôt parce que les unions locales ou départementales ont estimé que c’était inutile du fait de leurs propres réserves en trésorerie qui seront, le moment opportun, reversées aux secteurs en lutte. Tantôt parce que ce type d’action est jugée démobilisatrice et une bonne excuse pour se défausser sur les autres et ainsi éviter de se mettre en grève pour les salarié-e-s absent-e-s des cortèges. Enfin, certain-e s n’ont pas apprécié que la CNT, petite organisation syndicale, profite de l’occasion pour se mettre en avant en s’appuyant sur la mobilisation de sections syndicales extérieures.
Ces différentes positions considèrent donc ce type d’action comme symboliques, dangereuses, opportunistes et in fine, peu propices actuellement.
Bien au contraire, les syndicalistes révolutionnaires et anarcho – syndicalistes de la CNT pensent qu’il s’agit d’un outil essentiel pour les grèves dures qui se mettent en place dans certains secteurs industriels de l’énergie et des transports.
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Un collectif de militants divers notamment issus des syndicats CNT-f et AIT du Mans organisent ce jeudi 23 juin à 19 h 30 au bar le Washington DC (rue de la mission Tram T1 station viaduc) un concert de soutien contre les répressions policières qui s'abattent dans plusieurs villes françaises.
Suite à la manif d'hier, mardi 14 juin, on dénombre 44 personnes en Garde à Vue ce matin à Paris. comme le rappelle le site Paris info-luttes, "relayer le nombre "officiel" de manifestant-e-s blessé-e-s est simplement ridicule. C’est clairement des centaines de personnes blessées suite au lâchage des condés hier. Il y a également plusieurs blessés graves". A Nantes, on en serait à 327 interpellations depuis le 9 mars et au moins 44 personnes sont passées en procès (chiffres auxquels il faut ajouter les personnes mineures, pour lesquelles nous n'avons que peu d'informations).
Au Mans, rien de tout ça, mais nous sommes solidaires des manifestant-e-s, syndiqué-es- ou pas, victimes ailleurs de la brutalité policière et des tentatives de criminalisation par la justice et les médias.
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Le jeudi 12 mai la préfète de la Sarthe a tenu à convoquer les organisations de l’intersyndicale sarthoise, organisatrice des manifestations locales contre la loi travail. Bien qu’exclut de cette rencontre, nous en connaissons le contenu. La directrice de cabinet de madame la Préfète les a informés que selon les sources de la SDRT "des individus non identifiés pourrait se mélanger à nos cortèges pour casser du flic". La préfète a ensuite sollicité l’intersyndicale pour mettre en place un service d'ordre. L'interpellation de la Préfète fait suite à une action de Nuit Debout qui, le mardi soir, a bloqué l'accès à la préfecture pour demander sans succès une entrevue. La démarche de la préfecture est inédite au Mans, ce qui pose question dans le contexte actuelle.
Nous qualifions cette démarche d’intimidation et d’incitation infondée au maintien de l’ordre par des organisations dont le combat se situe naturellement du côté des manifestants.
Intimidation parce que nous assimilons ces assertions à faire planer une hypothétique menace sur le déroulement des manifestations. Il s’agit clairement de reporter la responsabilité d’éventuels troubles à l’ordre public sur les syndicats. La préfecture n’irait elle pas jusqu’à restreindre notre droit à manifester au cas où d’éventuelles petits débordements incontrôlées se produiraient ?
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