L'Union régionale CNT Région Parisienne publie ce communiqué au sujet de l'interdiction historique d'un syndicat de base en Allemagne, une première depuis le nazisme, orchestrée qui plus est par le gouvernement de coalition de gauche SPd-Die Linke du lander berlinois, avec la bénédiction des syndicalistes de négociation de VErdi.
Suite à un conflit social dans un cinéma de la capitale allemande, il a été interdit au syndicat FAU Berlin (équivalent en Allemagne de la CNT) de se désigner en tant que tel. L’arrêt qui a été prononcé sans audience contradictoire – va bien au-delà de la privation pour la FAU Berlin de ses droits syndicaux au niveau de l’entreprise.
Désormais, tous les syndicalistes FAU à Berlin se voient privés de leurs droits syndicaux (droits de grève et de signature). Ces droits sont pourtant protégés par la constitution allemande et les conventions de l’Organisation Internationale du Travail (OIT), ratifiées par l’Allemagne comme par la France.
Le syndicalisme de lutte est sanctionné
Depuis juillet 2009, la FAU Berlin et sa section syndicale revendiquent une convention collective au cinéma Babylon. Ce cinéma est le seul a recevoir des subventions publiques bien qu’il n’offre pas de salaires décents et ignore les droits de salariés.
Durant cette lutte, les anarchosyndicalistes se sont appuyés sur un boycottage très efficace pour faire gagner leurs revendications amples et innovantes. Il est à noter une chose inhabituelle pour le syndicalisme allemand : une participation forte des salariés eux-mêmes ! La pression a atteint un niveau tel que la direction n’a pu éviter les négociations qui ont eu lieu avec la municipalité, mais aussi le syndicat DGB ver.di (inexistant dans la boite). A la demande de la direction du cinéma, les modes d’action (dont le boycottage) ont été interdits par un tribunal. Ce même tribunal a mis en doute la « représentativité » du syndicat FAU, ce qui est, en Allemagne, une condition préalable pour enclencher des conflits sociaux. Mais la FAU Berlin ne reculant toujours pas, le tribunal a rendu l’arrêt récent qui lui interdit de se désigner comme syndicat.
C’est aux travailleurs de décider qui est représentatif ! Tôt, la FAU a estimé qu’il s’agissait dans cette lutte non seulement de l’amélioration des conditions de travail, mais aussi des libertés syndicales outre-rhin. Toute la confédération FAU se bat pour obtenir le respect de la liberté syndicale. La FAU lance une campagne devant les tribunaux, mais surtout dans la rue… et demande la solidarité au niveau international ! Mi-janvier, il y a eu des rassemblements devant les ambassades allemandes dans plusieurs pays européens : en Espagne, en Pologne et en Suède.
Les syndicats CNT de la Région Parisienne se solidarisent totalement avec la FAU Berlin et appelle à un rassemblement de soutien :
Venez nombreux jeudi 11 février devant l’ambassade d’Allemagne à 18 h !
13/15 avenue Franklin D. Roosevelt, 75008 Paris Métro Franklin Roosevelt
Intermèdes musicaux de Fred Alpi et slogans
Désormais, tous les syndicalistes FAU à Berlin se voient privés de leurs droits syndicaux (droits de grève et de signature). Ces droits sont pourtant protégés par la constitution allemande et les conventions de l’Organisation Internationale du Travail (OIT), ratifiées par l’Allemagne comme par la France.
Le syndicalisme de lutte est sanctionné
Depuis juillet 2009, la FAU Berlin et sa section syndicale revendiquent une convention collective au cinéma Babylon. Ce cinéma est le seul a recevoir des subventions publiques bien qu’il n’offre pas de salaires décents et ignore les droits de salariés.
Durant cette lutte, les anarchosyndicalistes se sont appuyés sur un boycottage très efficace pour faire gagner leurs revendications amples et innovantes. Il est à noter une chose inhabituelle pour le syndicalisme allemand : une participation forte des salariés eux-mêmes ! La pression a atteint un niveau tel que la direction n’a pu éviter les négociations qui ont eu lieu avec la municipalité, mais aussi le syndicat DGB ver.di (inexistant dans la boite). A la demande de la direction du cinéma, les modes d’action (dont le boycottage) ont été interdits par un tribunal. Ce même tribunal a mis en doute la « représentativité » du syndicat FAU, ce qui est, en Allemagne, une condition préalable pour enclencher des conflits sociaux. Mais la FAU Berlin ne reculant toujours pas, le tribunal a rendu l’arrêt récent qui lui interdit de se désigner comme syndicat.
C’est aux travailleurs de décider qui est représentatif ! Tôt, la FAU a estimé qu’il s’agissait dans cette lutte non seulement de l’amélioration des conditions de travail, mais aussi des libertés syndicales outre-rhin. Toute la confédération FAU se bat pour obtenir le respect de la liberté syndicale. La FAU lance une campagne devant les tribunaux, mais surtout dans la rue… et demande la solidarité au niveau international ! Mi-janvier, il y a eu des rassemblements devant les ambassades allemandes dans plusieurs pays européens : en Espagne, en Pologne et en Suède.
Les syndicats CNT de la Région Parisienne se solidarisent totalement avec la FAU Berlin et appelle à un rassemblement de soutien :
Venez nombreux jeudi 11 février devant l’ambassade d’Allemagne à 18 h !
13/15 avenue Franklin D. Roosevelt, 75008 Paris Métro Franklin Roosevelt
Intermèdes musicaux de Fred Alpi et slogans