Dominique Meda, sortait en 1998 un livre digne d'intérêt et symbole d'une époque, celle des 35 heures, la remise en cause du tout-travail dans notre vie sociale : " le travail, une valeur en voie de disparition".La revue "Sciences-Humaines" a d'ailleurs sortie dans son numéro spécial de janvier 2011, une bonne sydnthèse sur les "tribulations de la valeur travail" dont voici les paragraphes introductifs...
"Le travail, une valeur en voie de disparition": c’est ainsi que Dominique Méda titrait un ouvrage qui s’apprêtait à rencontrer à un beau succès, en cette fin des années 1990 (Aubier, 1998). La philosophe retraçait la manière dont le travail avait été élevé au pinacle des valeurs sociales, source d’enrichissement, matrice du lien social et vecteur d’épanouissement personnel. Pour Méda, il était temps de remettre les pendules à l’heure. Il fallait en finir avec cette "centralité" de la vie professionnelle, réaménager les temps sociaux au bénéfice d’autres activités, de la famille à la participation citoyenne. Fort influentes dans le contexte d’une France en crise, les idées de Méda figurèrent en bonne place parmi les inspirations des lois Aubry sur les trente-cinq heures.
On connaît la suite: la droite hexagonale accusa les socialistes de précipiter le déclin de la France"
http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=r1z0O6L9bbU