Le collectif « L’éducation est notre avenir » s’est réuni le 3 mars 2009 à PARIS.
Il constate qu’en dépit de quelques reculs qui lui ont été imposés, le gouvernement poursuit à tous les niveaux sa politique régressive en matière d’éducation, notamment en matière de suppressions de postes.
Cette politique suscite des mobilisations importantes, qu’il s’agisse des enseignements scolaires ou de l’enseignement supérieur, dans lequel la communauté universitaire a déjà contraint le gouvernement à renoncer aux suppressions d’emplois programmées en 2010-2011.
Le Collectif considère qu’il est important de maintenir et d’amplifier les actions pour un service public d’éducation qui assure la réussite de tous les jeunes. Il apporte son soutien à l’ensemble des actions engagées et appelle à faire de la journée interprofessionnelle du 19 mars un moment fort d’expression des revendications dans l’éducation.
Parents d’élèves, le 19 mars,
Manifestons pour défendre le service public d’éducation !
Pour une politique publique d’Education, ambitieuse, volontariste, porteuse d’espoirs et de valeurs.
Une véritable réforme du lycée est indispensable, pour qu’enfin il permette à tous les élèves de mieux réussir et qu’il cesse de reproduire les inégalités sociales. Il faut aussi obtenir le maintien de toutes les formations (CAP,BEP, Bac Pro….) pour une qualification reconnue dans le monde du travail.
Pour faire de l’Education la priorité de notre pays, en tous points du territoire.
Qui peut croire que les écoles, les collèges et les lycées généraux et professionnels fonctionneront mieux avec moins de personnels administratifs, sociaux, de vie scolaire, de santé, de psychologie, d’orientation et d’enseignement ?
Pour une présence significative d’adultes formés dans les écoles et les
établissements.
L’embauche de 5 000 personnes en « contrat aidé », non formées, ne compensera pas les manques accumulés depuis plusieurs années.
Pour une véritable politique de réussite scolaire qui prenne en compte les
particularités de chaque élève.
L’aide personnalisée, si son intention peut paraître louable, est vouée à l’échec car ses modalités de mise en oeuvre ne tiennent pas compte des besoins spécifiques de développement des enfants.
Pour l’aménagement des rythmes scolaires et le retour à 936 heures
annuelles de classe pour tous les enfants en primaire.
Pour une véritable continuité du service public d’Education (remplacements des enseignants)
Rendez-vous le 19 mars 2009 à 9h30
devant la boulangerie du carrefour rue Auvray/ rue d'Arcole