syndicats

Et revoilà les retraites et les discours fanatiques des idéologues du capitalisme dans les médias…

 

3 ans après le précédent conflit, marqué à la fois par le passage en force anti-démocratique du gouvernement néoconservateur de Sarkozy et la vaine tergiversation des organisations syndicales à soutenir la pourtant nécessaire radicalisation du mouvement, la nullité de la réforme nous revient en pleine face.

En fait de réforme, il s’agissait de briser des tabous et de soumettre les salariéEs, quitte à remettre à plus tard l’approfondissement de la destruction engagée. Incomplète sur le plan financier, tout le monde le disait déjà à l’époque, la loi Fillon a surtout permis d’imposer une inversion du mouvement historique sur la durée du travail et sur les droits aux pensions. Il appartient donc au gouvernement social libéral actuelle d’enfoncer le clou de la trahison.

 Quand le temps viendra, nous rappellerons aux organisations syndicales et aux militants partisans leurs responsabilités et leurs très petits et inefficaces calculs politiques de l’époque, sans nier pour autant les difficultés de mobilisation populaire ni les réels efforts des sections à la base. Mais entre celles et ceux qui misaient sur un habituel geste d’apaisement gouvernemental et tous les autres qui incitaient à se reporter sur un hypothétique vote de rejet aux présidentielles, que d’espoirs déçus et de manipulations ! Mais d’abord, place aux revendications nouvelles que nous présentons ici. Elles émanent de l’union locale CNT-française de la Sarthe.

 

 

         

 

Le Mercredi 10 octobre, le tract ci-dessous a été diffusé en plusieurs points de l'université du Maine, à l'initiative de trois syndicats (CNT, FSU et UNEF);

L'univsersité permet, voire encourage, les étudiants à utiliser une carte de paiement Monéo sur les différents lieux de restauration du campus. Or, cet acte en apparence anodin n'est pas du tout neutre socialement. Le tract explique pourquoi... 


Tu recharges ta carte Monéo ?

Blackfin* te remercie !

 

*http://www.blackfincp.com

 

En effet, Monéo a été acheté par la SFPMEI, qui a été achetée par le fond d'investissement Blackfin.

Mais à quoi sert ton argent, déposé gracieusement sur ta carte, avant que tu ne l'utilises ?

 

 

NON aux EVALUATIONS NATIONALES. Elles ne sont PAS au service de vos enfants et de nos élèves.

Stress des élèves et compétition

Les enfants sont mis en situation d’examen dès 8 ans (et bientôt dès 5 ans). Certains exercices sont d’une telle difficulté qu’ils mettent la plupart des élèves en échec. Elles instaurent une compétition au sein de la classe et entre les classes.

Fichage des élèves

L’école n’est plus perçue comme un lieu d’apprentissage, mais comme une machine à enregistrer des résultats. Très prochainement, ils seront collectés sur des bases de données telles que BASE ELEVES qui suivront les élèves jusqu’à la fin de leur scolarité et même au-delà. Tout ceci, grâce au Livret Personnel de Compétences.

Mise en concurrence des écoles

Depuis 2009, la publication des résultats permet d’établir des statistiques et des comparatifs par académie (Paris, Versailles, Créteil, …). Bientôt, elles permettront de comparer les écoles entre elles, ce qui accélèrera le démantèlement de la carte scolaire et la ghettoïsation de nombreuses écoles.

Casse du service public

Ces évaluations servent à orienter très tôt les élèves en difficulté vers des dispositifs d’aide peu pertinents et à moindre frais (aide personnalisée, « stage vacances » et accompagnement éducatif réalisés en heures supplémentaires par des enseignants), ce qui est très cohérent avec les suppressions massives de postes.

Flicage des enseignants

Les enseignants seront essentiellement évalués à partir des résultats de leurs élèves à ces évaluations, et non plus sur la qualité de leur enseignement (réalisation de projets, travail en équipe, relation aux enfants et aux parents, …). On achète leur soumission avec une prime. Les enseignants qui respecteront le protocole recevront 400€ !!!

Tri social

Les évaluations sont un outil au service du tri social. Si l’Ecole en tant qu’institution, se base sur la compétition et les évaluations, elle ne peut que renforcer les inégalités sociales, au lieu de les combattre, comme elle prétend le faire.

 

C'est pourquoi nous REFUSONS LES EVALUATIONS NATIONALES et

APPELONS LES ENSEIGNANTS A FAIRE GREVE lors des prochaines évaluations en CE1

Appel lancé par soutenu par et la 72

(préavis de grève a été déposé pour les 16,17,19, 20/5/11)

 

   COMMUNIQUE :

L’union Locale des Syndicats CNT (Confédération Nationale du Travail) de la Sarthe organise à partir du samedi 10 mars 2012 au pôle associatif Coluche de 14 h à 16 h (allée Claude Debussy, quartier du Ronceray) une permanence mensuelle d’information et de solidarité avec les précaires, les chômeurs et chômeuses.

La crise économique actuelle se traduit par une augmentation très importante et continue du nombre de travailleurs/travailleuses privéEs d’emplois. Tout indique qu’une fois la période électorale terminée, les plans sociaux et les restrictions sur l’emploi public comme privé vont se poursuivre et s’intensifier partout en France. Le futur gouvernement fera alors le choix forcé ou complice de renforcer très durement l’austérité sur le dos des salariéEs et des chômeurs et chômeuses.

 

L'explosion du chômage permet aux employeurs d'accentuer la pression sur le coût du travail par notamment la généralisation du travail gratuit ou privé de salaire sous différentes formes : 7 heures de travail par semaine pour conserver le RSA, systématisation des stages non rémunérés préalablement à l'embauche promue par Pôle Emploi – Cap Emploi, Service Civique en échange d'une faible indemnité. Sous prétexte de favoriser l'insertion des sans emploi, on extorque du travail non payé aux populations les plus discriminées, les femmes, les jeunes, les migrantEs, les sans qualification, en échange d'un hypothétique contrat. L'effet recherché est double : augmenter le taux de profit des employeurs et saper toute forme de combativité et solidarité dans le collectif de travail en faisant des stagiaires une menace pour les emplois rémunérés.

Arrêtons de tourner autour du pot : pour gagner c’est maintenant !

 

 

Après 6 journées de grèves et de manifestations, plusieurs secteurs ont voté la reconduction de la grève, notamment dans les raffineries, dans le rail, dans l’éducation, La Poste, etc. De même, au niveau interprofessionnel dans certains départements, des intersyndicales appellent à généraliser la grève. Enfin ! C’est une incontestable bouffée d’air pour la lutte et nous voulons les saluer. 

Maintenant, il nous appartient à toutes et tous, que l’on soit salarié-e-s, chômeurs, précaires, étudiant-e-s ou retraité-e-s, de ne pas laisser ces différents secteurs isolés et de redoubler d’efforts pour convaincre de la nécessité de les rejoindre dans cette grève reconductible, seule capable de faire reculer le gouvernement et d’arriver au retrait de la réforme des retraites.