Inquiétantes dérives autoritaires à Rennes
Face à la juste mobilisation des chômeuses-eurs et des précaires qui protestent contre la baisse de la qualité du service rendu au nouveau Pôle Emploi et la montée du flicage, l'Etat prend peur.
A Brest, à Rennes et dans beaucoup d'autres villes en France, les occupations de mairie, de boites d'intérim et d'agences PE se sont multipliées. A Paris et Lyon, la jonction a été faite avec les travailleurs et travailleuses sans papiers, premières victimes de cette précarité organisée.
A Rennes, la manifestation du 5 décembre, censée être le point d'orgue de ce mouvement a été interdite de fait, par d'incessants blocages policiers. Toute l'après-midi, le cortège a été provoqué, pris dans un étau entre les CRS et mis sous pression par une incroyable présence de la BAC.
A la fin de la manifestation, l'Assemblée Générale a été purement et simplement empêchée par la mairie et la police. Sans aucune gène, devant toute la population venue profiter des Transmusicales, les flics ont tabassé (matraquage, coups de pied contre des gens à terre...) le reste de manifestant-e-s acculé dans un coin et violemment interpellé cinq d'entre eux.
Après les déclarations de Sarkozy du 24 novembre qui envisageaient de "prendre des mesures contre les manifestations sur la voie publique, la violente répression de la manifestation lycéenne nantaise du 1er décembre, cette négation pure et simple des libertés fondamentales de manifester et de se réunir témoigne d'une dérive dangereuse du pouvoir.
Le groupe de Nantes de la Coordination des Groupes Anarchistes condamne ces agissements anti-démocratiques et apporte son entière solidarité aux camarades injustement interpellés. Nous appelons tout le monde à soutenir et à participer aux prochaines iniatives des chômeuses-eurs et des précaires en lutte.
Lundi 07 décembre,