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Vignette pour la version du 31 juillet 2005 à 11:20La FSU appelle à une journée de grève et de manifestations dans l’éducation et la recherche le mardi 24 novembre. Au Mans, les étudiants et personnels de l'IUFM ont adopté une position de principe à lire ci-dessous.

 contre les suppressions de postes, 

 pour l’augmentation des recrutements aux concours,  pour une autre réforme de la formation des enseignants, 

 pour les salaires et la revalorisation de l’ensemble des personnels, pour la défense des statuts, contre la précarité, 

 pour un système éducatif qui assure la réussite de tous les jeunes.

Dans l’éducation, les effets cumulatifs des milliers de suppressions de postes se font déjà lourdement sentir (effectifs, maternelle, aide aux élèves en difficulté, remplacements, mise en péril des services administratifs, dégradation générale des conditions de travail). Les prévisions du budget 2010, avec 16.000 suppressions supplémentaires, vont encore alourdir la facture et menacent la formation et le recrutement des maîtres (postes aux concours, année de fonctionnaire-stagiaire).

La FSU appelle tous les personnels à y participer massivement, et à débattre dès le jour de la grève, en AG, des suites.

 

Adresse des étudiants, stagiaires et personnels de l’IUFM du Mans

 

Nous, étudiants, stagiaires et personnels de l’IUFM du Mans constatons que la réforme de l’IUFM est un véritable danger pour la formation et pour le service public d’éducation nationale en général.

Elle représente une aberration pédagogique en diminuant le temps de formation pratique jusqu’alors existant. Elle supprime l’intérêt de la formation en ne permettant plus d’acquérir le recul nécessaire à la pratique par des retours théoriques au sein de l’IUFM. Elle obéit à une logique de réduction des coûts en ne rémunérant plus l’année de formation pratique dans le seul but de faire des économies. Elle ne fera que renforcer la sélection sociale déjà existante d’une part en ne rémunérant plus l’année de formation pratique, d’autre part en repoussant à bac +5 l’obtention du concours ce qui décourage les étudiants socialement les plus précaires.

Elle met fin au principe de la formation continue des enseignants, appuyée sur la formation en alternance des stagiaires, qui devront pourtant exercer leur métier pendant plus de 40 ans. Elle met en péril tout le service public d’éducation et le statut de fonctionnaire en donnant la possibilité d’obtenir un master d’enseignement sans obtenir le concours. Au vu de la logique actuelle de réduction de postes, alors que les besoins augmentent, et d’autonomie des établissements, cette réforme va favoriser et accélérer la mise en place toujours plus importante de contractuels dans les écoles, les collèges et les lycées et donc de diminuer la qualité du service public d’éducation.

 

Cette réforme, nous ne pouvons pas l’accepter.

C’est pourquoi le comité de mobilisation de l’IUFM du Mans demande l’abandon immédiat de la réforme « Darcos-Pécresse ».

Pour nous, la reconnaissance effective formation par un master doit obligatoirement s’appuyer sur le principe de la formation alternée et sur sa rémunération.

 

Nous appelons l’ensemble des IUFM, des Universités, des organisations syndicales et étudiantes à organiser le plus vite des Assemblées Générales partout en France et à se donner comme objectif une journée nationale de grève au cours du mois de Novembre.


Position de la CNT76 :

Grève le mardi 24 novembre 2009 dans l'Education NationaleLa FSU apppelle à une journée de grèves et de manifestations le 24 novembre dans l'Education nationale pour protester contre la poursuite des suppressions de postes dans ce secteur (prévision d'une suppression de 16.000 postes dans l'Education nationale l'an prochain). Elle réclame aussi une révision de la réforme de la formation des enseignants et une revalorisation des salaires . La FSU va contacter les autres organisations syndicales pour donner de l'ampleur à cette manifestation... Pour la CNT, le problème reste entier : le syndicalisme d'aujourd'hui vu par les syndicats institutionnels n'apporte que des réponses traditionnelles, une grève de 24H, qui ont montré toutes leurs limites les précédentes années. C'est encore la même logique qui prime comme dans le secteur privé : les organisations syndicales canalisent le mécontentement des salariés, un point c'est tout ! Les collègues se retrouvent donc en porte-à-faux, c'est devenu une habitude : ou on ne fait pas grève et on renforce le camp des jaunes qui ne veulent jamais rien faire ou on fait grève en sachant que cette grève de 24H ne servira à rien, si ce n'est à perdre une journée de salaire qui ira dans la poche de

l'Etat... Une autre logique doit voir le jour et elle ne passera que par la grève interprofessionnelle et reconductible...