Ne me libérez pas je m’en charge, c’est avant tout un parcours de vie, celui d’un homme, roi de l’évasion, qui face au poids des années et des murs de béton, a perdu son innocence, et qui désormais savoure sa libération conditionnelle qu’il qualifie lui-même de « renaissance ».
Elle ne voulait « surtout pas faire un film de plus sur un célèbre gangster » et voulait « rendre compte avant tout de son itinéraire philosophique et du parcours initiatique de cet homme qui par sa seule volonté n’avait pas seulement recouvré la liberté mais s’était libéré mentalement » et en même temps elle « ne pouvait pas faire l’impasse sur ce qui l’avait rendu célèbre : son évasion du QHS ou de la prison de la Santé, ses nombreux braquages...
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