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Luttes en cours

récites et nouvelles sur les luttes sociales et politiques menées en ce moment dans notre région.

  Les syndicats CNT de la Sarthe étaient présents vendredi dernier au tribunal du Mans pour soutenir les gilets jaunes inculpés après l'évacuation du dépôt pétrolier.

vu sur  : https://fr-fr.facebook.com/CNT.Sarthe/

Voici le témoignage d'un camarade présent à l'audience: "Vendredi 14 décembre, j’ai assisté aux délibérations au palais de justice du Mans concernant les trois gilets jaunes condamnés à trois mois de prison pour avoir pris part au blocage du dépôt pétrolier de la ZI Sud. Des gilets jaunes et des syndicalistes étaient venus pour soutenir les camarades mais une forte présence policière interdisait à toutes personnes portant un gilet jaune d’entrer dans le tribunal. L’audience fut un spectacle glaçant et terrifiant."

En 2015, l'excellente revue Ni patrie ni frontières publiait un dossier complet sur le "Racisme antimusulmans et l'antisémitisme en Europe : deux fléaux qu’il faut combattre ENSEMBLE".

L'appel du 19 mars, essentiel pour dénoncer le dispositif étatique de construction et d'utilisation du racisme antimusulman, écarte toute mention de l'antisémitisme et toute organisation juive française. Pourtant celui-ci est bien réel, est croissant et provient à la fois des traditions racistes européennes et arabo-musulmanes tout aussi ancienne et ancrée culturellement...  Aucune distinction ne doit être effectuée entre ces deux racismes, aucune négation n'est tolérable, car les deux ont la même fonction de division et d'affaiblissement de la lutte anticapitaliste. Aussi, n'acceptons aucun slogan, aucune agression antisémite le dimanche 19 mars, quittons la manifestation dans le cas contraire. Voici ci dessous quelques arguments chiffrés  tirés de cette revue qui prouvent qu'il ne s'agit pas d'un délire sioniste favorable à un imaginaire "lobby juif".

Ce samedi 18 février au Mans, il y a eu deux rassemblements contre les violences policières et en solidarité avec Théo, violé par un policier à l'aide de sa matraque. Petite explication sur une division locale.

Le premier à 15h place Washington (à quelques encablures du commissariat central du Mans , rue Coëffort) était appelé par un groupe de personnes qui s'était réuni lundi soir, groupe affinitaire à tendance libertaire, et convaincu que c'est le système de répression entier qui est à revoir et que la police est raciste, stucturellement. "Pas de justice, pas de paix" disait la banderole. Pour ces personnes, la police est l'outil du système capitaliste et patriarcal et les exactions ne sont pas le fait de brebis galeuses mais la violence est bien un outil de répression, des jeunes hommes pauvre et/ou pas blancs. Une bonne cinquantaine de personnes a répondu à l'appel. La presse locale a présenté ce rassemblement comme "apolitique" (contre l'opportunisme électoral) et fortement observé par la police.

Le deuxième, appelé après le précédent, a eu lieu à 14h30 devant la Préfecture. Appelé par la FSU, la CGT et la LDH essentiellement, il réclamait la fin des actes racistes d'une police qu'il faut réconcilier avec la population. Les structures appelantes n'ont pas voulu rejoindre le premier rassemblement pour différentes raisons : on ne savait pas qui appelait (être des gens, ça suffit pas, faut une organisation dûment déclarée), elles avaient peur que les participant-es attaquent le commissariat..... et il y avait écrit "police raciste" sur le court texte d'appel.

On pourrait faire remarquer que lorsque des appels à manifestation mous et ne disant jamais vraiment de mal du pouvoir sont diffusés au Mans, les jeunes et les libertaires s'y joignent en général, sur leurs mots d'ordre, avec leurs slogans. Mais avec le souci de regrouper au moins au même endroit les forces protestataires.

Le 19 mars aura lieu à Paris une marche pour la justice et la   dignité, allons-y ensemble.

Le texte d'appel est en dessous. Cette marche est appelée par les familles de victimes et les organisations qui les soutiennent.

 Retrouvons nous à 9h au parking des Quinconces pour voyager ensemble. Nous proposerons à celleux qui le souhaiteront un itinéraire avec possibilité de finir en métro.

 Vous pouvez signaler par commentaire sous l'événement demosphere https://sarthe.demosphere.eu/rv/1395 ou à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. ou par texto au 06 70 74 68 54 votre présence.

 Du genre : prénom, nombre de passager-gères ou nombre de places proposées. Juste pour vérifier qu'il n'y aura pas 500 personnes à transporter dans 2 voitures.

*Texte d'appel*

 Un par mois. C'est, en moyenne, le nombre de pères, de frères, de fils que nous perdons à cause de la brutalité des forces de l'ordre. Une brutalité qui prend plusieurs formes : des techniques de pliage qui conduisent à l'asphyxie des victimes aux coups de poings, de balles ou de Taser qui, dans les pires des cas, s'avèrent mortels. Régulièrement depuis plus de 40 ans, les nôtres sont ainsi tués par l'État Français, aux mains de ceux que l'on appelle ironiquement les "gardiens de la paix". Régulièrement depuis plus de 40 ans, c'est l'impunité la plus abjecte et les campagnes de criminalisation qui répondent aux mobilisations de celles et ceux qui réclament vérité et justice pour leurs morts. L'acharnement policier, judiciaire et politique contre la famille Traoré, à qui nous exprimons toute notre solidarité, en est la preuve. À chaque fois, c'est la même histoire. La répression qui nous vise, nous familles de victimes, s'est accentuée sous le régime de l'état d'urgence.

Depuis le 9 mars, la mobilisation contre la loi travail a été constante : Grèves, journées interprofessionnelles et unitaires,... Le combat continuera jusqu'à l'abrogation de cette loi illégitime.

Malgré cela, malgré une opinion publique très largement opposée à la loi, le gouvernement a fait le choix de la « non-démocratie », refusant le dialogue avec nos organisations syndicales et en passant en force à coups de 49.3, pour sa promulgation en plein été..


Ces dénis de démocratie sont la preuve, s’il en était besoin, que ce texte est minoritaire, y compris au sein de la majorité gouvernementale.

Ils renforcent d’autant la détermination des salarié-es à gagner le retrait de la loi et de nouveaux droits !

Cette loi est régressive et dangereuse, reconnue comme « non créatrice d’emplois » y compris par le FMI, comme « une violation de ses conventions » par l’Organisation Internationale du Travail, « sanctionnée » par l’ONU. Elle doit être abandonnée dans son intégralité. Avec la loi EL KHOMRI, le code du travail n’existera plus ! L’ensemble de nos acquis sociaux seront balayés ! D’ailleurs, les 35h hebdomadaire ne sont déjà plus la durée légale du temps de travail.

Localement, nous constatons, à l'inverse d'autres villes, que les  blocages et autres actions déterminées furent absentes voire soigneusement évitées, sous prétexte que les travailleurs et travailleuses ne voulaient pas se mettre massivement en grève. Renoncer à mobiliser et à agir : nous contestons cette tactique perdante à tous les coups.

C'est pourquoi nous participerons une nouvelle fois à la manifestation et à la grève de l'intersyndical,

le jeudi 15 septembre à partir de 14 h 30

(rendez vous devant le palais des congrès) mais dans un cortège libertaire et anticapitaliste afin de marquer notre différence.

Nous appelons tous les libertaires et anticapitalistes à se joindre à nous.

Les syndicats de la CNT-f 72