SAMEDI 22 JANVIER
14 H 30 Place de la République au Mans
À l’appel de FSU, UNSA Education, Sgen CFDT, Solidaires, FERC CGT, UNEF, FCPE, FAL (Fédération desAssociations Laïques), Francas, Icem pédagogie Freinet, OCCE, GFEN, PEP, CEMEA
Le collectif national « Un pays, une école, notre avenir » regroupant 25 organisations syndicales, associatives, mouvements d’éducation populaire ou de jeunesse appellent tous les parents d’élèves et personnels de l’éducation, les jeunes lycéens, étudiants, les citoyennes attaché-e-s à la défense d’un service public de qualité à participer à la journée nationale de mobilisation du 22 janvier.
POUR LE SERVICE PUBLIC D’EDUCATION !
• Refusons les suppressions d’emplois et la casse programmée du service public
• Exigeons une politique éducative ambitieuse pour la réussite de tous les jeunes
La seule ambition poursuivie est la recherche d’économies à partir du dogme du non remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant
à la retraite. Pourtant, les effectifs d’élèves continuent et vont continuer d’augmenter.
Les enquêtes internationales le montrent : ce sont les résultats scolaires des élèves les plus faibles qui sont en baisse. La France se caractérise par un système éducatif où les inégalités scolaires sont les plus fortes et où les inégalités scolaires rejoignent le plus les inégalités sociales. Pour combattre les injustices sociales et les injustices scolaires, il faut une autre politique !
Aujourd’hui plus que jamais, notre pays a besoin d’un système éducatif qui s’attaque réellement aux inégalités scolaires et traite la situation des élèves en grande difficulté.
Aujourd’hui, nous poussons un cri d’alarme !
Cette politique va détériorer sur le long terme le service public d’Education. Elle porte tous les ingrédients pour que se développe une école à deux vitesses dans une société minée par les injustices et les inégalités.
Nous voulons une école de la réussite pour tous les jeunes, pas seulement les plus favorisés ou les plus « méritants ».
Tous les citoyens, toutes les familles sont concernés car, à travers l’avenir de la jeunesse, c’est celui du pays qui se joue. D’autres choix pour la réussite de tous les jeunes sont nécessaires afin que l’École remplisse les objectifs d’une École démocratique et ambitieuse.
Exigeons une véritable formation professionnelle des enseignants sans laquelle les écarts entre élèves vont continuer à se creuser !
Supprimer des postes, c’est remettre en cause la qualité de l’éducation et la réussite de tous les élèves.
Depuis de trop nombreuses années, la part de ses richesses que la France consacre à l’éducation ne cesse de baisser.
Car, oui, un pays qui croit en l’avenir est un pays qui investit dans l’éducation !
L’emploi dans le service public : Une véritable saignée !
• 3367 emplois en moins pour 8 300 élèves supplémentaires dans les écoles auxquels s’ajoutent les 5600 enseignants en surnombre
• 4800 emplois en moins pour 42 500 élèves en plus dans le second degré,
• 600 emplois en moins pour les personnels administratifs.
La Sarthe particulièrement frappée
• 30 emplois en moins dans les écoles pour 150 élèves de moins
• 5 en moins en collèges pour 150 élèves de plus
• 91 en moins pour toute l’académie en lycée En moins de 10 ans, ce gouvernement aura supprimé plus de 80 000 emplois.
• Pour y arriver, il a sacrifié la formation des enseignants, augmenté le nombre d’élèves par classe, développé la précarité, poussé hors de l’école les enfants les plus jeunes, supprimé des options et déstabilisé la formation professionnelle des jeunes, supprimé les crédits pédagogiques et la formation continue…
Au final c’est une aggravation des inégalités et ce sont les enfants les plus fragiles, ceux qui ont le plus besoin d’une école de qualité qui voient leurs résultats baisser !