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Catégorie parente: actualités politiques et sociales
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Ce samedi 18 février au Mans, il y a eu deux rassemblements contre les violences policières et en solidarité avec Théo, violé par un policier à l'aide de sa matraque. Petite explication sur une division locale.

Le premier à 15h place Washington (à quelques encablures du commissariat central du Mans , rue Coëffort) était appelé par un groupe de personnes qui s'était réuni lundi soir, groupe affinitaire à tendance libertaire, et convaincu que c'est le système de répression entier qui est à revoir et que la police est raciste, stucturellement. "Pas de justice, pas de paix" disait la banderole. Pour ces personnes, la police est l'outil du système capitaliste et patriarcal et les exactions ne sont pas le fait de brebis galeuses mais la violence est bien un outil de répression, des jeunes hommes pauvre et/ou pas blancs. Une bonne cinquantaine de personnes a répondu à l'appel. La presse locale a présenté ce rassemblement comme "apolitique" (contre l'opportunisme électoral) et fortement observé par la police.

Le deuxième, appelé après le précédent, a eu lieu à 14h30 devant la Préfecture. Appelé par la FSU, la CGT et la LDH essentiellement, il réclamait la fin des actes racistes d'une police qu'il faut réconcilier avec la population. Les structures appelantes n'ont pas voulu rejoindre le premier rassemblement pour différentes raisons : on ne savait pas qui appelait (être des gens, ça suffit pas, faut une organisation dûment déclarée), elles avaient peur que les participant-es attaquent le commissariat..... et il y avait écrit "police raciste" sur le court texte d'appel.

On pourrait faire remarquer que lorsque des appels à manifestation mous et ne disant jamais vraiment de mal du pouvoir sont diffusés au Mans, les jeunes et les libertaires s'y joignent en général, sur leurs mots d'ordre, avec leurs slogans. Mais avec le souci de regrouper au moins au même endroit les forces protestataires.